UN ARRIÈRE-PÈRE, UN GRAND-PÈRE, PETIT FRÈRE ET UN BLOND COUSIN!

LA DÉMOCRATIE PÉQUISTE!
Le Parti Québecois est un parti démocrate....! Plutôt démocratique! Tout le monde peut prendre la parole, en tout temps et en tout lieu, sur tous les sujets, qu’ils soient pertinents ou non! Les chefs s’y succèdent! Jamais l’un deux ne peut aspirer à atteindre 100 % de l’appui des membres. Même pas 80 %!

Sans aucun doute, Bernard Landry l’a-t-il compris! C’est pourquoi il a laissé le gouvernail à André Boisclair! De plus, de formation militaire (R22eR-CEOC), Landry a bien retenu qu’un officier «ne monte pas au front» à la tête de son bataillon lorsqu’il sait qu’il y a 25 % de «ses hommes» qui peuvent lui tirer dans le dos!

Toutefois, dans le cas du PQ, le «lieutenant-colonel» avait peut-être lui-même congédier les Brassard, Chevrette et autres qui constituaient l’arrière-garde sur laquelle il aurait pu compter, sans craindre les poignards entre les deux épaules! Le 24 % manquant lors du vote de confiance...!

DE L’ARRIÈRE-GRAND PÈRE...!
Jacques Parizeau, cest l’arrière-grand père, le fondateur de Québec inc. et le formateur de ses principaux dirigeants! Il affirme ne pas vouloir jouer le rôle de belle-mère. Il se contente d’une rôle de beau-père, qui a su placer une grand-mère de son cru, au sein de la députation péquiste! Il se contente «d’embouteiller» de temps à autres les flots d’idées qui sortent des «vignes productives» de clubs, mouvements ou autres groupes d’intelligences évolutives! Au besoin, le «sage» Larose souffle un vent «csniste» pour raviver les braises dormantes!

...AU GRAND-PÈRE...!
Je l’ai déjà écrit! Bernard«Barlu»Landry ne joue pas le rôle de la belle-mère envers la nouvelle cheffe du parti! Il agit plutôt en grand-père qui souhaite éviter à sa petite-fille les embûches qu’il a lui-même rencontrées durant son parcours politique. Il est le mieux placé pour lui éviter certaines bûches qu’il a lui-même semées dans les corridors du Parti Québécois.

Des bûches de bois franc et dur! Qui peuvent dégager une flamme chaleureuse et réconfortante, tout autant que perpétuer un incendie de forêt que Guy Chevrette ne pourrait même pas éteindre. Ces «billots de 4 pieds» lui ont permis de prendre charge des «drivers» ou draveurs, et de succéder à Lucien Bouchard, en isolant Pauline Marois, sur une empilade de billes flottantes entrelacées, sur la rivière L’Assomption ou sur la St-Maurice.

Des hauteurs du fort de Verchères, «Barlu» monte à l’occasion aux barricades et agite le «chiffon» qui devrait nettoyer le passage devant les pas de la «Duchesse de l’Île-Bizard» , essuyant au passage, les remords d’une décision rapide, peu réfléchie et regrettée!

AU PETIT FRÈRE AMBITIEUX....!
Né hors-mariage Québec-Canada, Joseph Facal a pris congé de la politique... avant que la politique ne prenne congé de lui? L’argument familial est tout à fait pertinent et conjoncturel, au moment où le Québec connait un «bébé-boom», favorisé par une plus grande responsabilisation des pères, les congés de paternité qui permettent d’éviter le «burn-out» du travailleur «performant»!

Le partage des «congés de maternité» permet à la mère de partager son «post-partum» avec ses collègues de travail, majoritairement des femmes, plutôt que de l’imposer au père et à leur enfant!

Le petit frère Facal peut continuer à propager la «bonne nouvelle» et à enseigner aux jeunes québécois comment il faut s’y prendre pour bâtir un véritable et solide pays, bien à nous! Libre d’hypothèque!

AU PETIT COUSIN BRILLANT STRATÈGE!
Jean-François Lisée est le petit cousin brillant! Un blondinet qui sait attirer l’attention de tous les «mon oncle» de la famille, par ses idées pertinentes, son sourire accrocheur, son écriture universitaire et talentueuse! Durant la fête de famille, il se promène d’un groupe à l’autre afin d’y semer des idées, adaptées aux tendances dominantes des différents groupes.

Quant la famille se réunit en «grand conseil», les mêmes idées sont défendues par des groupes de diverses tendances, en fonction leurs intérêts particuliers! C’est la pagaille!

C’est le Parti Québécois, c’est la démocratie en marche..., au pas de course ou au pas militaire! Plusieurs «s’enfargent» dans les bûches semées ça et là, par les «vieux nationalistes» «purs et durs», héritiers du Chanoine Groulx, de Maurice «Le Noblet» Duplessis, de Marcel Chaput et même de Pierre Bourgault.

Parfois, certains «s’enfargent» dans les «fleurs du tapis» et se retrouvent interdits face à une opposition «pré-scolaire» qui tire le tapis à la face d’une minorité gouvernante.

UN MICROCOSME DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE!
Un rapide coup d’oeil sur notre histoire et sur le comportement politique des Canadiens-français et des Québécois depuis 1867 nous permet de voir facilement le Parti Québécois comme étant un «réduit» de la société québécoise , passée, présente et peut-être future! Il faudra encore plusieurs printemps «couleux» avant qu’un sirop «classe A» puisse s’imposer à la face des autres États au Conseil des Nations!

Entre-temps, Pauline Marois peut poursuivre les entailles et la pose de la tuyauterie translucide qui lui permettra de recueillir plus en plus d’une sève sucrée dont on pourra tirer éventuellement une solide et robuste brique de «sucre du pays»!

Je m’en lèche déjà les babines! Je verrai peut-être un jour une «grande fête de cabane à sucre» où nous pourrons fêter la naissance d’un pays - «grand et fort» comme sa mère- avec des «beans», du jambon au sirop d’érable, des «oreilles de crisse», des crêpes, du pain dorée, tout en s’abreuvant au goulot d’une Trois-Pistoles, d’une «Maudite» «Fin du Monde», en compagnie d’une «Blanche de Chambly»!

Jean Melançon
20080207