LE SYSTÈME DE SANTÉ: OÙ EST L'ENTRÉE?

La lecture d'un texte du journal Le Soleil qui relate les péripéties d'un résident du Saguenay victime de la grippe AH1N1. Les manifestions de cette grippe l'ont maintenu dans le coma durant quelque neuf jours! Ce texte m'amène à réfléchir sur l'accessibilité aux services de santé chez nous, au Québec. Le citoyen du Saguenay témoigne de la qualité et du professionnalisme des services reçus.

LE BONHEUR À L'INTÉRIEUR!

Personnellement - tout autant que des membres de familles immédiates - j'ai bénéficié de services professionnels et spécialisés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec. Certains profitent encore des suivis requis par certaines maladies ou situations physique.

Au cours de mes engagements civiques, je côtoie quotidiennement ou presque des personnes qui peuvent témoigner dans le même sens. Toutefois j'entends beaucoup et surtout des commentaires négatifs!

Après conversations et analyses, j'en arrive à la conclusion que le principal problème des services de santé au Québec n'est pas la qualité et le professionnalisme, mais l'accessibilité! La porte d'entrée est trop étroite ou mal identifié. Même des professionnels et autres employés du réseau de la santé ne connaissent pas la voie d'accès à certains services spécifiques, ni la disponibilité de certains services ou programmes spécialisés accessibles à des personnes victimes de maladies chroniques ou de maladies dégénératives.

UNE PORTE OUVERTE OU FERMÉE

L'accessibilité aux services de santé et aux services sociaux est particulièrement réduite à l'extérieur de grandes villes. Même à l'intérieur de la région de la Capitale nationale, il existe d'importantes disparités dans l'accessibilité à certains services de santé.

Dans la Capitale, des personnes victimes de limitations ou de handicaps découlant de maladies chroniques ou dégénératives ont accès rapidement à des services hospitaliers ou à des services techniques dans un centre hospitalier ou à l'Institut de réadaptation en déficience physique (IRDPQ), avec la collaboration du CSSS ou du CLSC de leur territoire.

Dans le secteur de Portneuf, une personne atteinte d'une maladie chronique ou d'une maladie dégénérative devra attendre jusqu'à 9 mois avant que quelqu'un se rende à son domicile pour y évaluer les besoins d'adaptation des lieux ou de l'utilisation d'un fauteuil manuel ou motorisé pour faciliter ses déplacements. Durant la période d'attente, le patient - qui porte bien son qualificatif - est confiné à son domicile et parfois même à son lit. Souvent, des personnes aidantes écopent des lacunes administratives, économiques et surtout politiques de notre Réseau de santé et de services sociaux. Dans Charlevoix, si on est victime d'une panne de son fauteuil motorisé, il faut attendre une semaine ou plus la visite en montagne des techniciens de l'IRDPQ.

LA QUALITÉ DES SERVICES EST LÀ,

CACHÉE DERNIÈRE UNE PORTE CLOSE!

Pour que les citoyens et citoyennes du Québec aient accès aux services de santé de haute qualité professionnelle et technique qui se cachent dans presque tous les établissements de santé au Québec, on doit leur indiquer la route à suivre, élargir les voies d'accès. Ce qui signifie informer et ajouter les ressources humaines et financières requises en certains endroits.

Au cours d'une carrière de 28 ans dans la Fonction publique du Québec, j'ai contribué durant 17 ans - jusqu'en 1996! De Denis Lazure à Jean Rochon - à faire connaître, fonctionner et apprécier le réseau de la santé et des services sociaux du Québec, au sein de la Direction des communications du Ministère de la Santé et des Services sociaux. Mon premier mandat en 1979 fut de créer un groupe de travail visant à mieux faire connaître les quelques 170 CLSCs de l'époque. L'objectif était de rédiger une brochure qui devait mieux faire connaître les CLSCs et leurs services.

Le groupe n'a pas eu longue vie et la brochure n'a jamais existée!

Au terme de ma carrière, la seule réalisation de communication visible et efficace: une identification unique et uniforme, un logo, adopté par tous les CLSCs et utilisé par le Ministère des Transports sur des panneaux de signalisation afin d'informer sur l'existence d'un CLSC à proximité et sur la route à suivre pour se rendre au point de service le plus rapproché.

Tout document d'information pouvant décrire la mission, la raison d'être, les services offerts par un CLSC et leurs disponibilités à l'ensemble des citoyens et citoyennes du Québec demeure encore à l'état de rêve. Sur leurs territoires respectifs les CLSCs de 1979 - encore pour un grand nombre des CLSCs existants - étaient à la fois animateur social, Unité sanitaire - de ma jeunesse -, bureau de médecins, clinique sans rendez-vous, clinique de vaccination, salle d'urgence de premier niveau, dispensateur de soins de premières lignes, centre hospitalier ou autre, selon la région, selon la distance qui séparait son territoire de Montréal ou de Québec!

Plusieurs personnes n'ont jamais pu se rendre à un CLSC afin d'y recevoir des soins de qualités qui y étaient dispensés et auxquels elles avaient droit! Elles en ignoraient l'existence et les autorités politiques, à certains moments, en limitaient l'accès en refusant les crédits requis pour faire connaître les services disponibles et ajouter le personnel requis pour répondre aux besoins de la population du territoire. Ces personnes sont aujourd'hui décédées!

Durant la même période, on a investi dans le béton! Des établissements hospitaliers de soins de longue ou de courte durée ont été promis et construits en périodes électorales, mais sont demeurés inutilisés pendant de longs mois - et même des années - parce que le Ministère ne disposait pas des crédits suffisants pour acheter le mobilier et les équipements requis, ni pour engager le personnel nécessaires pour fournir les services professionnels et techniques attendus de la population.

Le contenu des enveloppes brunes aurait pu être utilisé pour combler ces besoins de santé, plutôt que les besoins des caisses électorales!!!!

DES INÉGALITÉS SOCIALES?

Y aurait-il des inégalités sociales dans la région de la Capitale Nationale? En la famille Desmarais à Sagard, Pauline Marois dans Charlevoix et les sans-abris de la rue St-Joseph et de l'Auberivière? Entre St-Mala et Sillery? L' Agence de Santé et de Services sociaux s'interrogent sur le sujet? Son PDG sera-t-il consulté? Afin de ne pas être en conflit d'intérêt, sans aucun doute, il a confié à la Direction de la Santé publique de dresser un portrait de la réalité régionale en la matière!

J'ai donc choisi de vous faire lire le courriel du Directeur du ROP-03, destiné au 26 organismes membres du Regrouprement et à leurs membres, des personnes à mobilité réduite, en raison d'un handicap d'origine ou d'une maladie dégénérative. Lisez et réagissez!

«Consultation sur les inégalités sociales de santé de la direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale.»

«La Direction régionale de santé publique (DSP) produira l’année prochaine un rapport sur les inégalités sociales de santé dans la région, c’est à dire les écarts de santé qui existent entre différentes groupes sociaux (personnes immigrantes, personnes en situation de pauvreté, etc....).
La présente consultation vise à mieux comprendre l’exclusion sociale vécue par les personnes ayant des limitations fonctionnelles et les effets sur leurs conditions de vie matérielle et sociale et sur leur santé. Elle vise aussi à identifier des interventions pour réduire l’exclusion sociale, améliorer les conditions de vie et améliorer la santé de ces groupes.
Fort de l'expérience de la consultation de la DSP sur la participation sociale des ainéEs, Le ROP 03 a proposé que deux groupes de 8 personnes au maximum soient formés :
· les personnes ayant des limitations intellectuelles et celles ayant des troubles envahissant du développement, le 15 décembre.
· les personnes ayant des limitations physiques, le 16 décembre.

Les groupes de discussion commenceront à 9h30 et finiront à 12h00. Ils se dérouleront à l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale
· salle R110 le 15 décembre
· salle R 329 le 16 décembre.

Frais de participation : Le ROP03 a suggéré 20 dollars pour les frais de participation. Si les frais liés au déplacement sont plus élevés (notamment pour Portneuf et Charlevoix), ils seront remboursés.

Sélection : Le ROP03 sélectionnera les candidatEs afin de viser une certaine représentativité (voir critères ci-dessous) et référera les noms des personnes ainsi que leurs besoins d’accommodement à la responsable de la consultation.

Critères de sélection :
• Personne ayant une ou des limitations fonctionnelles et qui n’est pas intervenant du réseau de la santé et des services sociaux, y compris les groupes communautaires
• Éventail d’âge si possible
• Parité Hommes et femmes
• Répartition géographique (pour ne pas oublier Portneuf et Charlevoix)

Le document ci-joint (format Word) présente la démarche de la DSP et les dates des rencontres. Les coordonnées de la responsable de la démarche scientifique sont également disponibles.

Pour s'inscrire, soit le groupe communautaire soit les personnes devront contacter le ROP03 aux coordonnées habituelles ou sur mon adresse courriel à oliviercde@rop03.com . Les informations seront détruites une fois transmises.

Merci de faire circuler l'information. »

UN CANETON AU SERVICE DES PERSONNES HANDICAPÉES!

Il y a plus d'un an un citoyen de Lac-Beauport créait un outil merveilleux pour toutes les personnes qui doivent utiliser une canne pour se déplacer en raison de la maladie ou de l'âge! C'était une commande expresse de sa conjointe! Lucien Girard a mis ses talents à l'oeuvre et Aline a insisté pour que le nouvel outil d'aide contribue financièrement à la recherche fondamentale sur la sclérose en plaques. Vendu dans presque toutes les pharmacies au Québec, le caneton palmé,en plus d'aider ses utilisateurs, verse 1$/ pièce à la Société canadienne de la Sclérose en plaques/Région de Québec. Regardez le message qui sera en ondes sur TVA et LCN! Et, visitez le site www.caneton.ca

JE REVIENS VOUS CHERCHER...

Le temps fuit! Mais les sujets qui pourraient faire l'objet d'un journal quotidien sont très nombreux. Il y a les élections municipales au Québec. Surtout à Montréal et à Québec.

Il y a aussi aujourd'hui la consultation de la Direction générale de la Télé-Université sur le maintien ou non du rattachement à l'UQAM.

Sur ce dernier sujet, j'ai lu hier soir un document déposé par le Syndicat des personnes tutrices qui reprend pour une bonne part les arguments que j'invoquais il y a quelques 6 ans, pour m'opposer au rattachement de la TÉLUQ à l'UQAM.

J'avais lu quelques jours plus tôt des interventions de professeurs..., qui sentaient fort le corporatisme professionnel. Pourtant, l'important, c'est le client, les étudiants, sans lesquels la Télé-Université n'existerait pas et les professeurs non plus! Certains cours de la TÉLUQ traitent de cette réalité économique et administrative...! Il y a des gens qui ne sont pas aveugles, mais qui ne veulent pas voir!

Et, je retourne à des travaux de soutien à des étudiants

UN PARTI À L’IMAGE DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE: LE PQ

DES AMIS ENNEMIS ET DES CHEFS QUI SAUVENT LEUR TÊTE!

La dernière de Des kiwis et des hommes, version fin de soirée. Francis Reddy et Patrice Roy qui mettent en évidence les contradictions et le melting-pot des candidats aux élections municipales de Montréal. Les Péquistes au naturel: ils s’entredéchirent! Louise Harel, son ancien chef de cabinet, une ex-ministre péquiste qui se cherche un emploi ou qui exerce une subtile vengeance toute féminine! Diane Lemieux n’a jamais lu le Prince de Machiavel!

Comme la société québécoise, le PQ est un ogre qui dévore toutes les têtes qui s’élèvent ou tentent de s’élever au-dessus de la masse. L’intérêt individuel et personnel prend le pas sur l’intérêt de la collectivité québécoise. Les chefs ne survivent pas aux coups de poignard des extrémistes de gauche ou de droite, ou des «Bourgeois» qui ne voient pas les pas d’un passé qui a construit leur présent tandis qu’ils s’apprêtent à démolir l’avenir d’un pays, le Québec, qui a construit la fédération canadienne et en assure l’existence. À son profit.

En 1995, les péquistes trop optimistes ont fait perdre la tête à Jacques Parizeau! Lucien Bouchard a par la suite choisi de garder sa tête après avoir du y laisser une jambe. Bernard «Barlu» Landry - l’un des six officiers du CEOC qui se sont retrouvés au sein du premier cabinet de René Lévesque - a pris une décision militaire, celle de ne pas aller au front lorsque plus de 25 % de vos frères d’arme peuvent vous tirer dans le dos! André Boisclair n’a pas survécu aux relents d’une société homophobe qui a toléré longtemps le traitement fait aux «orphelins de Duplessis»!

En vendant son «chateau de l’ïle-Bizard», Pauline Marois pourrait éventuellement se payer une «deuxième tête»...! Ou enfanter d’un véritable parti qui pourra construire le véritable pays du Québec et y annexer éventuellement le ROC, dont des Québécois ont été les premiers occupants..., après les autochtones!

Voilà une rapide analyse du Québec d’aujourd’hui sous les feux des élections municipales à Montréal.

À quand un parti Cascades, un parti Bombardier, un parti Québécor, un parti Air Transat, un parti Canam-Manac...! Il y a là des chefs et des hommes qui ont fait leurs preuves à la construction d’un Québec moderne, à la création d’une richesse collective...

Jean Melançon

P.S.: Hommage à un Michel Roy qui est sous l’emprise d’Alzheimer, un ogre de cerveaux intelligents et généreux ..

LE FIL SANS FIL

ROGERS EST-IL LE RÉSEAU LE PLUS FIABLE AU PAYS?

QUEL PAYS?

Le quotidien nous ramène parfois des préoccupations terre à terre! J’aurais voulu poursuivre plus assidument ce journal mais des brindilles de la vie quotidienne viennent s’insérer dans l’engrenage des minutes et des heures qui défilent sans s’arrêter.

Le 22 août dernier, je suis à La Malbaie, sur le parcours et dans l’édifice du club de golf Murray Bay. Deux partenaires équipés d’un iPhone 3G ne reçoivent aucun signal. Tous les participants équipés de cellulaires reçoivent et place des appels sur les ondes. Même l’équipe de madame Pauline Marois.

Au retour, un message sur Twitter. Une première réponse me confirme que le signal est absent à partir de Rivière-du-Loup vers le Bas St-Laurent et la Gaspésie. Par ailleurs, un autre Twitterien, équipée d’un iPhone GS me transmet des vidéos en direct des Iles-de-la-Madeleine (face au Café de la Grave)!

Je communique avec le Service à la Clientèle de Rogers! Un «ontarien» partièlement bilingue, peut-être logé dans l’Ouest canadien, prend note de mon problème et me déclare:«La prochaine fois que ça se produira vous communiquerez avec nous!» Avec mon iPhone?:-)))

Actuellement, sur Via Rail, de Québec à Montréal, le signal apparaît et disparaît en cours de route..., tandis que Via, à cause de l’affluence, a dû ressortir de vieux wagons «Renaissance», avec quatre places au lieu de trois en largeur! Et, l’Internet n’est pas disponible!

Et, il en est ainsi du réseau sans fil, le plus fiable au pays! Et, d’un train passager qui devrait bientôt être remplacé par un TGV. Au moins, au lieu d’être privé du lien Internet durant plus de 3 heures, on ne le serait que durant 1 h 30!

Si Rogers est le réseau le plus fiable au pays! Le Québec fait-il toujours parti du Canada chez Rogers?

Et, oups! Un peu avant St-Basile-le-Grand, l’Internet de Via Rail reprend du service.

Jean Melançon

mardi 1 septembre 2009

NOMMÉ PAR LE COLLÈGE DES MÉDECINS?

LE MÉDECIN MINISTRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX EST-IL TOUJOURS SOUMIS AUX RÈGLES PROFESSIONNELLES DU COLLÈGE?

La mine «abattue» du ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, au moment d'annoncer qu'il acceptait les «recommandations» du Collège des médecins concernant les cliniques privées d'avortement et qu'il retirait les éléments réglementaires qui risquaient, prétend-t-on, d'obliger certaines cliniques à fermer leurs portes, a soulevé chez moi quelques réflexions, quelques questions?

Première question: un médecin nommé ministre de la Santé et des Services sociaux demeure-t-il soumis aux règles de sa profession durant l'exercice de son mandat politique? Si oui, n'y a-t-il pas risques de conflits d'intérêt au moment des négociations des règles salariales et des conditions de travail des médecins, généralistes ou spécialistes, dans les établissements du Réseau de la Santé et des Services sociaux?

La décision rendue publique par Yves Bolduc retentissait comme un ordre du président du Collège des médecins, lorsque qu'on écoutait et regardait les entrevues accordées. Contrairement au ministre Bolduc, le président Yves Lamontagne semblait en maîtrise de la situation!

Quelques semaines plutôt, le ministre Yves Bolduc rencontrait sur sa route le président de la Fédération des médecins spécialistes, le «poids lourd» Gaétan Barrette. Était-ce vraiment pour négocier la rémunération des médecins spécialistes? Ou n'était-ce pas plutôt pour réduire les délais d'attente de Gaétan Barrette sur la liste des chirurgies baryatriques!

Quelques jours plus tard, Yves Bolduc annonçait qu'une nouvelle salle de chirurgie était mise en opération à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (autrefois Hôpital Laval)..., afin de réduire la liste d'attente des personnes «souffrant» «d'obésité morbide»! Curieux hasard? Ou «bargaining power»?

Souvent, le milieu médical du Québec a dénoncé l'absence de médecin à la direction du Ministère de la Santé et des Services sociaux! Surtout sous le règne efficace de Marc-Yvan Côté!

Pourtant durant mon séjour dans la Fonction publique - et plus précisément durant 17 années au Ministère de la Santé et des Services sociaux -, j'ai vu passer, à la direction politique du ministère, deux psychiatres - Denis Lazure et Camille Laurin. Ensuite, un médecin-avocat - Pierre-Marc Johnson - futur ex-preminier ministre et un médecin administrateur international - Jean Rochon - dont les réformes ont été sabotés par un ministre des Finances obsédé autant par les citations latines que par le décisif «zéro».

Une première travailleuse sociale, madame Thérèse Lavoie-Roux, a fait avancer les programmes sociaux et ceux des femmes, malgré les jambettes de ses collègues à la Justice et à la Sécurité publique. Elle avait les coudés franches avec son Premier ministre.

Ce qui ne fut pas le cas de la travailleuse sociale Pauline Marois!

Marc-Yvan Côté a géré ce ministère de main de maître, avec autant d'efficacité qu'il le faisait pour une caisse électorale ou une organisation électorale! Au cours de cette période, une brève intermède: Guy Chevrette - qui a tenté de faire flèche de tout bois - et qui est maintenant retourné à ses origines: dans le bois et la forêt. Durant la brève carrière du premier ministre Daniel Johnson «fils», une gestionnaire des biens des itinérants est passé en sourdine avant de faire une sortie vers Ottawa, Martine Robillard!

Et, la suite, vous la connaissez?

Jean Melançon

15 mois plus tard...!

JE REVIENS À LA VIE....!

ET, À L'ENVIE D'ÉCRIRE!

Les doigts me démangent! Depuis le 27 mai 2008, je n'ai pas ajouté de pages à mon journal! Je les ai vécues! Lentement, mais sûrement! En ces jours chauds et humides de canicule, j'ai oublié les «chaleurs» et «sueurs» spontanées que génèrent un traitement d'hormonothérapie, utilisé avec la radiothérapie pour vaincre le cancer de la prostate!

Un effet, secondaire possible de l'hormothérapie: devenir aussi intelligent qu'une femme! Malheureusement, après plus de 18 ans de traitement, mon épouse confirme que le traitement a été un échec sous cet angle! Mes dix soeurs sont du même avis! De toute façon, la «gang» de filles de la famille ont toujours eu raison .... au vote familial, sur leurs trois frères! Même si mon droit d'aînesse me consacre «patriarche» depuis de le décès de nos père et mère!

La nature est toutefois «de mon bord»! Le fer reconstruit mes globules rouges et la graine de lin et le lait de soya absorbent les poussées de chaleurs! J'en suis fort aise!

À bientôt! Ici ou sur Twitter!