dimanche 11 novembre 2007

LE SAMEDI PASSE! VIENNE LE DIMANCHE 11 NOVEMBRE

MON JOUR DU SOUVENIR!
Il y a exactement 29 ans, le 11 novembre 1968, j'entrais en fonction à l'Office d'Information et de publicité du Québec (OIPQ), le service regroupé du gouvernement du Québec. L'organisme était alors logé au 12, de la rue Ste-Anne, face au majustueux Chateau Frontenac, et au-dessus d'un mémorable lieu de réunion par temps chaud, la Taverne Le Chien d'Or, où les secrétaires ne pouvaient nous rejoindre lorsque nous y tenions réunion ou caucus, les femmes n'avaient pas accès aux tavernes et... le cellulaire n'existait pas!

Ce premier jour, je me présentai à feu Marcel Thivierge, alors directeur général adjoint et ex-journaliste. Autochtone originaire de Maria, feu Roger Cyr en était le Directeur général. Quelques mois plus tard, Laurent Laplante prenait la relève à la suite d'un changement de la garde au bureau du Premier Ministre du Québec, avec l'arrivée de Jean-Jacques Bertrand!

Mon premier supérieur hiérarchique avait nom Rondeau, orginaire de la PC. Charles-Henri Dubé lui succéda. J'ai cotoyé au travail les Rémy D'Anjou, Jean Robitaille, Georges Lamon... et autres dont le nom m'échappe pour l'instant.

UN MOMENT HISTORIQUE...
Logé d'urgence pour quelques semaines - le temps de trouver un logement à Ste-Foy pour femme et enfant - dans un motel d'arrière cour au 37, de la rue St-Louis, j'occupais mes soirées à une reconnaissance du territoire de Québec et des environs.

Le premier mercredi, je me suis permis une première visite en soirée à l'Assemblée nationale, où j'ai été témoin d'un moment de fou rire historique! S'adressant au Président, le député libéral de Bonventure, Gérad D. Lévesuqe, prononça les mots fatidiques pour désigner, en langage parlementaire, le ministre Maurice Bellamare, alors député de l'Union nationale: ...«... un homme de l'acabit du Député de Champlain.....»...! Sur le champ, Maurice Bellemare surgit de son siège et s'adressa au président de l'Assemblée, en ces termes:«Monsieur le Président, il vient de me traiter d'acabit..»! Un fou rire général s'empara des personnes présentes dans le Salon Bleu de l'Assemblée nationale. La très majorité des députés des deux parties étaient couchés sur leur pupitre, morts....de rire!

Confirmez le tout auprès du vétéran Gilles Lesage, il était sur les lieux!


LE TEMPS FA
IT SON OEUVRE!
La lecture du quotidien Le Soleil du samedi m'a confirmé que certaines idées, comme l'érable - ou certains hommes - prennent des années à atteindre leur maturité!
Dans la section Carrières, à la page 79, l'Université Laval recrute pour combler le poste de DIRECTRICE, DIRECTEUR, à la Direction des Communications. Les candidatures doivent être adressées au Vice-recteur aux ressources humaines, monsieur Michel Beauchamp!

Or, en 1990, je terminais un maîtrise en Communication publique à l'Université Laval - la première fournée. Mon mémoire de maître avait comme sujet: L'émergence de la Fonction Affaires publiques. J'y faisais la démonstration, - m'inspirant d'une étude du Conference Board américain et de certains entrevues auprès de professionnels de la communication qui osait déjà affiché un titre de fonction Affaires publiques... au lieu de relations publiques - que la fonction Affaires publiques prenait de plus en plus place au sommet de la pyramide administrative des grandes entreprises, et englobait le traditionnelle fonction des relations publiques - dont l'appellation était utilisée à toute sauce!

À titre de directeur du Département d'Information et de Communication de l'Université Laval, monsieur Michel Beauchamp a agi à titre de deuxième lecteur, commentateur et correcteur de ce mémoire. Un «A» me fut attribué pour ce mémoire! Mais j'ai cru percevoir une certaine déception chez Michel Beauchamp avait d'abord encouragé avec enthousiasme ma réflexion sur mon sujet de mémoire. À ce moment, monsieur Beauchamp préparait à la demande de l'éditeur Gaétan Morin, un volume sur les relations publiques. Un chapitre était prévu pour les Affaires publiques. Mais l'approche théorique de l'auteur, tout comme son enseignement, placaient les affaires publiques au niveau des fonctions subalternes, à l'intérieur du grand cadre communication des relations publiques.

Dommage Michel! Je regrette de t'avoir déçu en 1990.

Mais je suis tout heureux que tu rejoignes 17 ans plus tard les fruits de ma réflexion!
Il est vrai que j'ai souvent été en avant du calendrier! Plusieurs patrons dans la Fonction publique m'ont reproché -même dans une fiche d'évaluation - de «toujours avoir raison»!

Mais je ne regrette rien! Même pas d'avoir signé en compagnie du président de omnipraticiens de la région de Québec, d'un technicien en radiocommunication du Ministère des Communications et d'un cadre supérieur du Conseil régional de la santé et des Services sociaux de Québec, en 1973, un rapport recommandant la liaison par radio des ambulances et des hôpitaux spécialisés afin que les ambulanciers transportant un polytromatisé sur l'Autoroute 20 en direction du Centre hospitalier, puissant transmettre les signes vitaux aux spécialistes afin, le cas échéant, de dévier en urgence vers l'Hôtel-Dieu de Lévis.

Notre rapport a porté fruit! 20 ans plus tard, un système de communication sans fil a été installé afin de relier les ambulances et les centres hospitaliers!


Bonne réflexion et bonne journée.

Jean Melançon

20071111

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