UN 15 NOVEMBRE, JOUR DE SOUVENIRS?

Du triomphe à la fuite en avant!
Le 15 novembre 1976, les citoyens du Québec confiaient pour la première fois la gestion de l'État du Québec à un parti «séparatiste», le Parti Québecois, ou à des «indépendantistes», ou encore tout simplement à René Lévesque! Un journaliste, un maître à penser, un joueur, un leader charismatique.

29 ans plus tard, le Parti Québécois désignait André Boisclair à sa tête. Deux ans, jour pour jour, il quitte son siège de la circonscription de Pointes-aux-Trembles à l'Assemblée nationale. Sans tambour, discours, ni trompettes, selon le quotidien Le Soleil dans son édition du 14 novembre 2007. Aujourd’hui, le 15, André Boisclair déclare qu’il ne jouera à la «belle-mère». Comment le pourrait-il puisqu’il n’a jamais été ni une mère,... ni un maire!

L'an prochain,le 15 novembre, célèbrera-t-on le départ d'André Boisclair?

Comme plusieurs autres, il n'a pu survivre au monstre mangeur de chefs qu'est le Parti Québécois! Et, le Parti Québécois, c'est un peu le reflet de la société francophone du Québec - les anciens Canadiens-français - qui coupait facilement la «tête» ou la «réputation» de celui ou de celle qui tentait de se démarquer, de s'élever au-dessus de la masse! Au dessus des curés et de leurs ouailles!
Jean Melançon
20071115